Idée : comment fumer dans les lieux publics en toute légalité

Publié le par Alliolie

En 2008 après Jésus-Christ, toute la France était occupée par les non-fumeurs.
Toute ?  non.

Une jeune étudiante avait lancé sur son blog une idée allant révolutionner le quotidien des nouveaux exclus de la société française.
Les cigarettes étant prohibées dans les lieux publics fermés en raison des effets nocifs du tabagisme passif, il suffisait de permettre à la clientèle de certains de ces lieux publics de fumer sans importuner le personnel ou la clientèle non-fumeuse desdits lieux (et au chaud).

Ayant elle-même acquis une cigarette dite électronique, représentant un investissement de 100 euros, l'étudiante imagina le système suivant. Cette e-cigarette fonctionne au moyen de recharges de nicotine purifiée à usage unique, sans les agents toxiques du tabac. Equipée d'une batterie, elle ne nécessite pas de combustion, ce qui neutralise la gêne traditionnellement causée par l'odeur du tabac et le risque d'atteinte aux sains poumons des non-fumeurs. Elle émet de la fumée par traitement de l'air de la pièce concernée, ce qui reproduit pour le fumeur les sensations d'une cigarette classique.

L'idée était la suivante. Pour un investissement de 300 euros, un café-restaurant acquiert 3 e-cigarettes. Une recharge de nicotine coûte par ailleurs entre 1,60 et 1, 80, ce tarif étant dégressif, et correspond, en nombre d'inspirations, à un paquet de 20 cigarettes traditionnelles.
Pour un montant de 2 ou 3 euros, afin d'amortir l'investissement des e-cigarettes, ce café-restaurant pourrait proposer à sa clientèle fumeuse une recharge de nicotine purifiée, à insérer dans la e-cigarette mise à sa disposition le temps qu'elle prenne son café ou savoure son repas, sans les méfaits du tabagisme passif.
Aucun problème d'hygiène ne se poserait dans la mesure où chaque embout de e-cigarette correspond à une recharche de nicotine.

Pour un fumeur attablé ou en discothèque, pouvoir fumer sans avoir à s'isoler de ses convives ou du reste de la clientèle et sans importuner ceux-ci vaut bien 2 euros, quand d'autres consomment en une soirée plus de 10 euros de boissons alcoolisées variées.

Si ce service était proposé dans ces lieux publics que sont les restaurants, les discothèques, les cinémas, les cafés, lien social et tabagisme ne seraient plus antinomiques.

Vous lisez ce blog, je suis cette étudiante : qu'en pensez-vous ?

Publié dans De nos jours

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C
Complètement d'accord, c'est pourquoi j'ai ajouté sur ma première réponse que je suis persuadé que ce service verra le jour.Maintenant, c'est aux restaurants, discothèques et cafés d'investir dans des e-cigarettes et de promotionner cette "nouvelle" façon de fumer.
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A
Je ne pense pas que les gens voudront forcément acquérir leur propre e-cigarette : par un effet psychologique étrange, beaucoup préfèrent payer 4 fois par semaine 2 euros par soirée pour bénéficier d'un service plutôt que de débourser 100 euros en une seule fois pour le même service.
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C
Cette variante a de l'avenir, et il y aura une forte clientèle.Où je serais plus pessimiste, c'est pour l'amortissement des e-cigarettes pour l'entreprise.Les e-cigarettes coûtent plus de 100€ l'unité et la rentabilité est faible sur les recharges de nicotine. Sur le long terme, elle pourra dégager quelques bénéfices mais je pense que ce service rendra surtout les fournisseurs de e-cigarettes très riche !!! Beaucoup de clients qui découvront cette tendance voudront avoir leur propre e-cigarette, ça va devenir une mode.En tout cas, cette idée donnera un grand coup d'éclat à la e-cigarette sur la place publique, et je suis persuadé que ce service verra prochainement le jour.
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