Bye ma puce
Ah, les frères et soeurs.
Pendant combien d'années a-t-on prié pour les voir partir, ne plus avoir à partager notre chambre/nos gâteaux/nos jouets/l'amour de nos parents, avec ces êtres insupportables ?
Puis, un jour, alors qu'on ne l'attendait plus, et même qu'on ne le voulait plus vraiment, et bien, ils partent. Ils vont vivrent leur vie à eux, sans nous.
Bien sur, on les reverra. Aux réunions de famille,lors des mariages, naissances, enterrements, et si l'on ne vit pas trop éloignés les uns des autres, peut-être davantage.
Mais jamais plus, ou trop peu, on aura ce privilège de désirer qu'ils nous quittent.
Un peu comme des hérissons, ami freudien : trop proches ils se piquent, alors ils s'éloignent, mais alors ils ont froid, donc ils rapprochent, etc.
Tu vas me manquer ma petite puce. Beaucoup.
Mon grand malheur aujourd'hui aura été d'avoir eu conscience de cette nouvelle étape.
Bon voyage la rital